Ca fait des vagues
Quelques remarques au gré de mes vagabondages radiophoniques :
Pour avoir été trop vague le soir du 2 mai, la vague Ségolène a subi le déferlement de la vague Sarkozy (ça c'est pour Olga, qui a attiré mon attention sur ces expressions) qui a tout submergé.
Nous nous étions arrêtés là...
Mais l'histoire continue.
Au lendemain de la passation de pouvoir (17 mai), Nathalie Kosciusko-Morizet, petite-fille d'ambassadeur, soeur de PDG, polytechnicienne, députée UMP, benjamine de l'Assemblée Nationale, chargée des questions d'environnement, fidèle de Nicolas Sarkozy etc. etc. etc. fait des jeux de mots sophistiqués sur France Inter ("des énergies en synergie"), conteste l'emploi des mots "débaucher" et "supplétif" à propos de la présence de Kouchner au gouvernement et se gausse de la "confusion" dans laquelle stagne le PS.
Mais quand P. Weil lui demande si elle fait partie de la "Nouvelle Vague sarkozyste", elle réplique : "ah non, Nouvelle Vague, ça fait un peu coiffeur". Quand le journaliste, ébahi et moqueur, lui rétorque : "Je croyais plutôt que ça faisait cinéma", elle répond, visiblement gênée par sa gaffe "ah, vous allez vraiment dire que je suis une femme".
Non, on va juste dire que, manifestement, elle a oublié l'histoire culturelle en bachottant ses examens et ses élections (mais Nicolas a dit que la culture, de toute façon, on s'en fichait). On la priera quand même de ne pas laisser croire que toutes les femmes font la "confusion" entre la "Nouvelle Vague" de Truffaut et Godard et la "mini-vague" du coiffeur.
Néanmoins, je dois avouer qu'en regardant l'état du PS en ce moment, j'éprouve un certain vague-à-l'âme et mon moral descend quand celui des ménages grimpe. Je ne peux m'empêcher de divaguer en croyant à la venue d'un homme ou d'une femme providentiel(le). Mais ce n'est là qu'une autre de mes extravagances.
En attendant, je retourne poser un oeil, pas trop vague, sur mes copies
K*.