Miroir, mon laid miroir
> à qui l'on a un jour diagnostiqué un "narcissisme inquiet"
> qui a choisi un Narcisse léonardesque pour sa couverture de thèse
> qui ne peut s'empêcher de se mirer avec angoisse et perplexité dans toutes les surfaces réfléchissantes, y compris son blog,
> qui, un jour sur trois (un sur deux en période de pointe), ne peut plus se voir
> chez qui l'on voit apparaître régulièrement l'étrange habitude de parler d'elle à la troisième personne
(un peu comme César dans les Commentaires : revu par Goscinny & Uderzo, dans Le domaine des dieux, ça donne le célèbre échange :
Romain 1. "De qui parle-t-il ?" Romain 2 "De lui. Il parle toujours de lui à la troisième personne." Romain 1 "Il est formidable ! " César "Qui ça ?" Romain 1 "Ben... vous..." César "Ah... Lui !" si quelqu'un a la vignette sous la main, je suis preneuse, ce sera plus clair).
... Kalliope, donc, s'est trouvé un frère de misère en la "personne" de Rantaplan, élevé au rang de héros de BDS pour mon plus grand plaisir : sa sympathique sottise me l'a toujours fait préférer à Jolly Jumper, trop moralisateur. Le chien le plus bête de l'Ouest révèle sur ces planches l'étendue de son narcissisme dysfonctionnel.
En voici 3 autres, pour ensoleiller la grisaille du week-end :
(images empruntées à la BD Sur le pied de guerre, série Rantanplan,
dessins Morris et Janvier, scénario X. Fauche et J. Léturgie)
Ma prédilection va à celle-ci.
Avec mes plates excuses pour la mauvaise qualité des scans, bonnes Pâques à tous. Soyez, pour les chocolats, aussi gourmands que Rantaplan pour la sou-soupe et les su-sucres !