Conte de fées moderne
(source : image reprise au blog italien Elsinore)
Suivant la mode lancée par notre président bien-aimé, pendant ces périodes de fête, je me suis offert le plaisir de revisionner un conte de fées, le premier film de la série Shrek. Bien m'en a pris, ce fut une révélation.
Reconnaissez-vous le personnage ci-dessus ? Non, vous l'avez sans doute oublié, il s'agit de Lord Farquad, le prince non charmant de Shrek 1. Je n'ai pas réussi à retrouver sur Internet l'extrait qui m'a illuminée, celui dans lequel Shrek et l'Ane arrivent devant son immense donjon. Cette impressionnante bâtisse inspire à l'ogre la judicieuse réflexion "A mon avis, il doit avoir quelque chose à compenser",
Je crois cependant que cet extrait, débusqué sur allociné, sera tout aussi évocateur.
Je comprends enfin pourquoi notre président aime à se promener dans des décors de carton pâte : il y a trouvé son modèle, le prince bien décidé à débarrasser son royaume parfait des incontrôlables, des enchantés, des différents et qui, pour asseoir plus confortablement sa légitimité, a l'idée machiavélique... d'épouser une princesse charmante.
Sauf que Lord Farquad finit bouffé par le gentil dragon et que la princesse se révèle assez intelligente pour écouter son coeur, lui préférer le monstre gentil, sans s'arrêter aux signes extérieurs de pouvoir et de richesse.
Malheureusement, Shrek n'est qu'un conte de fées...
PS qui n'a strictement rien à voir : j'ai trouvé sur le blog "Trentenaire, marié 2 enfants" ce test pour vérifier si vous avez encore les oreilles de vos 2 ans à défaut d'en avoir les illusions : il s'agit de voir si vous entendez encore des sons très aigus. Ca m'a bien filé mal à la tête, mais j'entends encore très distinctement les 2 premiers et à peine le 3ème. Je le devine, disons. Heureusement, parce que les élèves sont censés s'en servir en cours contre les profs. Je vois pas trop l'intérêt de se faire entendre des sons très aigus, mais quelque chose doit m'échapper.