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Kalliope muse ailleurs
19 avril 2007

Ma dissidence à moi

(Republié parce que bon, c'est mon manifeste à moi !)

Bon, comme  certaines l'auront compris tout de suite, ce titre brillant m'aura été inspiré par la démonstration, durant les premières heures de l'année 2007, de ma connaissance approfondie des chansons de Julien Clerc et de mes difficultés en informatique, puisque j'ai galéré pour m'inscrire sur ce fichu blog qui refusait obstinément de me reconnaître comme membre. Bref, j'ai fini par réussir, grâce à ce pseudonyme à peu près aussi énigmatique que celui que j'avais choisi pour mes premiers essais poétiques. Cela m'a quand même donné l'occasion de faire une petite crise de paranoïa : j'étais persuadée que le blog (rien que le nom, ça fait monstre de l'espace) était capable de ressentir ma supercherie : tenter de m'inclure dans un groupe appelé "randogirls" alors même que la dernière vraie rando que j'ai dû faire remonte sans doute à plus de 10 ans.

Mais l'histoire de ma dissidence remonte plus loin encore : dès le collège, en même temps que je découvrais le mot "anticonformiste", je m'enorgueillissais de refuser de limiter les branches des croix aux limites des cases que je devais cocher (essayez de vous représenter le truc, ça veut juste dire que mes croix dépassaient des cases). C'était à cela que se mesurait la rébellion d'une fille trop rangée qui n'a jamais mis le bordel que dans sa chambre. C'était le temps où je me perfectionnais en Julien Clerc, développant en même temps un goût prononcé pour tout ce qui est vieux et démodé (et pan pour Julien Clerc !).

Quelques années plus tard, au moment de l'orientation, un vaste champ de carrières répondant à ce goût s'offrait à moi : antiquaire, archéologue, gestionnaire de fonds de pension américains, gériatre... (qui a dit gérontophile ??). J'ai choisi celle qui était la plus à contre-courant et qui avait le moins d'avenir : l'étude des lettres classiques et du latin en particulier.

Et voici que dernièrement j'ai choisi de soutenir DSK à la candidature socialiste contre Ségolène (soutenue par d'autres, suivez ma souris) alors même qu'on voyait bien que c'était perdu d'avance. Remarquez, j'aurais pu choisir de faire ma thèse en grec et de soutenir Laurent Fabius, ce qui aurait été encore plus désespéré... Mais bon, en avançant en âge, on devient moins extrême, voire carrément raisonnable : désormais, je prends une règle pour tracer des croix bien droites à l'intérieur des cases (vague espoir de me caser ?) sur les bulletins scolaires.

Conclusion : Zélia, tu voulais me confier une rubrique bon plan ? Je dirais plutôt "causes perdues de tous les pays, unissez-vous, je me ferai votre porte-parole dans ce blog"

Ainsi, le petit Nicolas en thèse, pour celles et ceux à qui je n'ai pas encore parlé de ce merveilleux résumé de la vie d'un thésard (même si je ne suis pas sûre que le thésard soit en voie de disparition, dans le spectacle Le Soldat Rose, Bénabar chante quand même "chercheur, c'est pas une vie!")

http://home.scarlet.be/~tsh14380/nicolas.htm

Bises, K*.

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